jeudi 2 février 2012

J'aime, j'aime pas (1)


Plaisirs, déplaisirs, coupables, non-coupables, j'aime, j'aime pas...


J'aime... faire un voeu avec la furcula (wishbone) du poulet.

Quand j'étais petite, ma mère conservait toujours cet os lorsqu'elle cuisinait un poulet. Elle le lavait et le faisait sécher avant de faire un voeu avec moi. Petite, j'y croyais dur comme fer. Maintenant, je n'y crois plus mais je perpétue la tradition. À chaque fois que l'occasion se présente, je prends quelques minutes pour bien choisir mon voeu et je suis toujours déçue lorsque je perds. Un gros merci à mon chéri qui se prête toujours au jeu même s'il n'y croit pas du tout. Je gage qu'un jour lorsque ma mère ne sera plus là, je recommencerai à y croire en faisant le voeu qu'elle vienne me visiter de temps en temps. Bientôt, j'aurai le plaisir de le faire avec mes enfants et j'espère qu'à leur tour ils perpétueront la tradition.


Je n'aime pas... la trahison du rouleau.

Quoi de plus insultant que de s’asseoir sur le trône et constater qu'il reste deux misérables petits carrés de rien du tout sur le rouleau? Je préfère tomber sur un rouleau vide. Au moins, le message se mérite d'être clair: de un, il ne reste plus de papier et de deux, celui qui est passé devant moi est paresseux. Mais un rouleau presque terminé, c'est de la pure trahison. Lorsque j'entre dans la salle de bain, je jette toujours un rapide coup d'oeil au rouleau pour m'assurer qu'il est bien garni. Quand je vois du blanc tout le tour du rouleau, je suis en confiance pour faire mes besognes. Rapidement, je réalise que le rouleau m'a trahi. Je réussi à faire quoi avec deux carrés? J'arrive à peine à me moucher avec ça! J'appelle les enfants en renfort.  


J'aime... nettoyer le grille-pain.

Je ne le lave pas souvent. Environ une fois à tous les trois mois. Quand je décide de lui faire une beauté, il en a pour son argent. Les millions de petites graines de rôties qui se sont fait emprisonner au fil du temps obtiennent finalement leur liberté. J'adore frotter le grille-pain pour lui redonner son lustre. Lorsque j'ai terminé c'est comme si je venais tout juste de le sortir de la boîte. Un petit coup d'oeil au reflet qu'il me renvoi et on est bon pour un autre trois mois.


Je n'aime pas... changer le sac de lait.


Ouep, je suis paresseuse. Je déteste changer le sac de lait. Ça m'arrive toujours lorsque je suis en train de faire un biberon. Je regarde le sac et je doute que j'aurai assez de cet or blanc pour le remplir. Je débute le remplissage et en plein milieu du bib je suis à sec. Je dois ensuite faire le changement de sac avec un bébé qui trépigne d'impatience solidement agrippé à mes jambes. Foutus sacs de lait. À quand le sac sans fond? Une chance que j'en allaite un des trois. Ces seins qui sont toujours pleins, toujours prêts, toujours là. Ces seins qui n'ont pas de fond.



2 commentaires:

  1. J'aime pas changer le sac de lait non plus...et il me semble que c'est toujours moi qui le change, comme le rouleau de papier de toilette!!!!!

    Mes gars changent aussi le sac de lait mais coupent le bout trop gros (le petit triangle...!)

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    1. Contente de voir que je ne suis pas seule;) Le bout coupé trop gros... je vais devoir dealer avec ça moi aussi.

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