Je regardais ma page de gestion des messages sur mon blog et je me disais qu'elle était le reflet de ma personnalité. J'ai toujours autant de billets en cours d'écriture que de billets publiés. On pourrait dire que c'est un signe de créativité mais ça démontre également un manque de confiance en moi. Certains messages ne seront jamais publiés tandis que d'autres sont continuellement retravaillés, corrigés et remaniés en attendant une place au soleil sur mon blog. Perfectionnisme te voilà! En ayant pas beaucoup de temps, j'écris le soir lorsque les enfants sont couchés ou pendant que je donne la tétée à mon petit dernier. Plus souvent qu'autrement, je compose une phrase par-ci, par-là tout au long de la journée et en soirée je peaufine mon texte avant de vous le livrer. J'ai également des billets uniquement destinés à la création. J'y jette mes idées pêle-mêle et lorsque je suis en panne, je vais à la pêche. Ça c'est mon petit côté prévoyant. J'ai toujours besoin d'un "au cas où".
Et vous? Comment bloguez-vous?
Je voudrais voir la mère
Tel un bateau, parfois je suis la vague
mais très souvent je vogue à contre courant.
mardi 3 avril 2012
samedi 31 mars 2012
Toi
Tu m'as trouvé. Bravo!
C'est ton anniversaire. Trente ans. Presque cinq ans que nous sommes ensemble. Comme le temps a filé. Les souvenirs de notre première rencontre sont encore frais dans ma mémoire. Comme si ce jour là, toutes les minutes s'étaient allongées pour que je m'imprègne de chaque instant. Nous avions à peine 25 ans lors de ce premier rendez-vous. Vingt-cinq ans. Tout est allé si vite pour nous deux; la cohabitation, les fiançailles, la grossesse, la maison, les bébés, le mariage. On s'est à peine savouré. On a plongé comme si on s'était déjà rencontré dans une autre vie. Tels deux amants qui se retrouvent et qui veulent rattraper le temps. Maintenant, c'est le temps qui nous rattrape. Depuis cinq ans, tu nous offres tout ton temps, toute ton énergie, tout ton amour. Pour tes trente ans, je te souhaite un équilibre. Un retour de balancier qui te permettrait de t'occuper de toi un peu. Toi qui a des projets plein la tête mais qui les mets continuellement sur la glace. Toi qui tiens le poids de notre petite famille sur tes épaules. Toi qui s'oublie complètement pour nous. Toi, toi, toi. Pense un peu à toi. C'est en pensant à toi que nous t'offrons un cadeau qui je sais te fera plaisir et qui t'obligera à prendre un peu de temps pour toi.
Merci d'être là.
Ta chérie xxx
C'est ton anniversaire. Trente ans. Presque cinq ans que nous sommes ensemble. Comme le temps a filé. Les souvenirs de notre première rencontre sont encore frais dans ma mémoire. Comme si ce jour là, toutes les minutes s'étaient allongées pour que je m'imprègne de chaque instant. Nous avions à peine 25 ans lors de ce premier rendez-vous. Vingt-cinq ans. Tout est allé si vite pour nous deux; la cohabitation, les fiançailles, la grossesse, la maison, les bébés, le mariage. On s'est à peine savouré. On a plongé comme si on s'était déjà rencontré dans une autre vie. Tels deux amants qui se retrouvent et qui veulent rattraper le temps. Maintenant, c'est le temps qui nous rattrape. Depuis cinq ans, tu nous offres tout ton temps, toute ton énergie, tout ton amour. Pour tes trente ans, je te souhaite un équilibre. Un retour de balancier qui te permettrait de t'occuper de toi un peu. Toi qui a des projets plein la tête mais qui les mets continuellement sur la glace. Toi qui tiens le poids de notre petite famille sur tes épaules. Toi qui s'oublie complètement pour nous. Toi, toi, toi. Pense un peu à toi. C'est en pensant à toi que nous t'offrons un cadeau qui je sais te fera plaisir et qui t'obligera à prendre un peu de temps pour toi.
Merci d'être là.
Ta chérie xxx
Boîtes à surprises (3)
Je ne pensais jamais dire dans ma carrière de maman: "Cocotte, arrête de te passer le ice pack dans la noune".
Et elle de me répondre: "un mounoute".
J'ai d'abord pensé qu'elle me parlait d'une nouvelle espèce de mammouth mais j'ai vite compris qu'elle voulait seulement prolonger sa découverte d'une minute.
Je sens qu'elle n'a pas fini de m'en faire voir de toutes les couleurs celle-là.
Et elle de me répondre: "un mounoute".
J'ai d'abord pensé qu'elle me parlait d'une nouvelle espèce de mammouth mais j'ai vite compris qu'elle voulait seulement prolonger sa découverte d'une minute.
Je sens qu'elle n'a pas fini de m'en faire voir de toutes les couleurs celle-là.
jeudi 22 mars 2012
Silence radio
Ouf, me revoilà. Vous avez eu droit à un silence radio. J'en suis désolée. Pour souligner mon retour, je vous offre un petit billet pêle-mêle.
*****
L'été nous a volé l'hiver sans passer par le printemps. J'attends encore la dernière tempête et je n'ai toujours pas fait ma visite annuelle à la cabane à sucre. Bien que je profite au max de cette superbe température, j'envie nos quatre saisons d'autrefois. Dans le temps où on avait des entre deux pour nous faire languir et pour nous faire apprécier la venue d'une autre saison.
*****
J'ai eu trente ans pendant mon silence radio. Trente ans. 30 ans. Ouf, bien que certains me diront que je suis une petite jeunesse et que j'ai la vie devant moi, je l'ai pris de travers ce passage obligé. Je l'avoue, j'ai profité de mon silence radio pour faire une petite remise en question et une petite déprime. Pendant les cinq dernières années, j'ai fait le tour de l'Everest plusieurs fois en montagnes russes. Mon anniversaire était l'occasion pour moi de faire une pause. Je ne cherchais pas à régler mes anciens et nouveaux démons, je ne voulais pas chasser mes petites bibittes qui cohabitent si bien dans ma tête; je voulais tout simplement prendre un peu de recul pour me questionner et m'observer. Très intéressant comme analyse.
*****
Mon grand garçon. Celui qui m'a fait maman pour la première fois. Celui qui me confronte à mes limites. Celui qui m'amène souvent au bord du gouffre. Celui qui fait chavirer mon coeur d'un regard en coin. Celui pour qui mon calendrier est rempli de rendez-vous. Celui pour qui ma job de maman à la maison est essentielle. Celui qui m'en apprend le plus sur moi-même. Celui là.
Ma petite cocotte. Celle qui in-utéro nous faisait déjà des peurs. Celle qui le jour J a décidé de se tourner et de sortir par un trou différent, un trou que je ne voulais pas. Celle qui est la deuxième maman de la maison. Celle que j'apprends à découvrir les rares fois où je suis seule avec elle. Celle qui a du caractère et qui sait ce qu'elle veut. Celle qui est tellement belle que mon coeur craque à chaque fois que je la regarde. Celle là.
Mon petit bébé. Celui qui m'a fait vivre le plus bel accouchement qui soit. Celui qui m'a réconcilié avec la venue au monde de sa soeur. Celui qui ne prend pas de place. Celui qui a lu le mode d'emploi pour bébé lorsqu'il était dans mon ventre tellement il est parfait. Celui qui n'est pas pressé de manger comme s'il voulait prolonger le lien unique que l'allaitement exclusif nous procure. Celui qui termine probablement notre famille. Celui qui passe souvent le dernier. Celui qui ne sait pas pleurer et qui est tout sourire. Celui là.
Mon homme. Celui qui est entré dans ma vie à la vitesse grand V. Celui qui me connait mieux que quiconque. Celui qui s'oublie pour nous. Celui qui me donne un sacré coup de main dans la maisonnée. Celui qui m'aime malgré mes petits et grands travers. Celui qui est toujours là. Celui qui est un père extraordinaire. Celui qui est mon complice. Celui qui me fait l'immense cadeau d'ouvrir son coeur trop longtemps emprisonné dans une carapace. Celui pour qui j'ai encore des papillons. Celui que j'aime. Celui là.
Moi. Celle qui fait de son mieux. Celle qui en fait parfois trop. Celle qui prend tout à coeur. Celle qui se découvre un peu plus à tous les jours. Celle qui exige trop d'elle même et des autres. Celle qui s'oublie pour ceux qu'elle aime. Celle qui est fière de ses choix et de son parcours. Celle qui est fragile comme une fleur. Celle qui veut être aimée. Celle qui se sous-estime. Celle qui cours toujours après le temps. Celle qui apprécie les petits plaisirs de la vie. Celle qui est parfaitement imparfaite. Celle qui apprend à s'aimer petit à petit. Celle qui aime ceux là un peu plus qu'hier et un peu moins que demain. Celle là.
*****
samedi 3 mars 2012
DPA
Le 3 mars 1982, c'était la DPA (date prévue d'accouchement) de ma mère. Elle m'attendait impatiemment ainsi que toute la famille. Elle m'a souvent raconté qu'elle était tannée de tous les appels qui débutaient immanquablement par: "pis". Comme si le fait de répondre n'était pas un bon indicatif qu'elle n'était pas à l'hôpital en train d'accoucher. Toute cette excitation était sûrement due au fait que j'étais le premier bébé de la famille. Après neuf ans de mariage, mes parents allaient accueillir leur premier et seul enfant.
Maintenant mère à mon tour, je connais bien cette attente. Ayant eu trois bébés retardataires, je me souviens très bien des sentiments contradictoires qui nous habitent à ce moment là; la fatigue, l'écoeurantite aiguë de la bedaine, l'impatience de rencontrer notre bébé, l'angoisse de l'inconnu, l'envie de rester enceinte jusqu'à ce que mort s'en suive, le désespoir de se réveiller encore enceinte.
En ce 3 mars 2012, j'attends. J'attends mes trente ans. Trente ans déjà. Mère de trois enfants. Qui aurait cru? Certainement pas moi. Curieusement, à l'aube de mes trente ans je suis aussi envahie par des sentiments contradictoires; la fierté du chemin parcouru, l'angoisse du futur, la plénitude du quotidien et le vide qu'il traîne dans son sillon.
Ma mère a finalement accouché le 11 mars à 14h36. Faut croire que je n'étais pas un bébé très angoissé ni très pressé car j'ai fait ma pirouette finale une fois à l'hôpital. Tout juste pour la grande sortie. Le 11 mars, je ne ferai pas de pirouette. Mais mon coeur fait trois tours juste à l'idée d'avoir trente ans.
Cet anniversaire, est aussi le tien Maman. Seules les mères savent que l'anniversaire de leur enfant est aussi l'occasion de se remémorer l'arrivée de ce petit être tant attendu et de revivre l'instant d'une journée les émotions véçues...il y a trente ans déjà.
Maintenant mère à mon tour, je connais bien cette attente. Ayant eu trois bébés retardataires, je me souviens très bien des sentiments contradictoires qui nous habitent à ce moment là; la fatigue, l'écoeurantite aiguë de la bedaine, l'impatience de rencontrer notre bébé, l'angoisse de l'inconnu, l'envie de rester enceinte jusqu'à ce que mort s'en suive, le désespoir de se réveiller encore enceinte.
En ce 3 mars 2012, j'attends. J'attends mes trente ans. Trente ans déjà. Mère de trois enfants. Qui aurait cru? Certainement pas moi. Curieusement, à l'aube de mes trente ans je suis aussi envahie par des sentiments contradictoires; la fierté du chemin parcouru, l'angoisse du futur, la plénitude du quotidien et le vide qu'il traîne dans son sillon.
Ma mère a finalement accouché le 11 mars à 14h36. Faut croire que je n'étais pas un bébé très angoissé ni très pressé car j'ai fait ma pirouette finale une fois à l'hôpital. Tout juste pour la grande sortie. Le 11 mars, je ne ferai pas de pirouette. Mais mon coeur fait trois tours juste à l'idée d'avoir trente ans.
Cet anniversaire, est aussi le tien Maman. Seules les mères savent que l'anniversaire de leur enfant est aussi l'occasion de se remémorer l'arrivée de ce petit être tant attendu et de revivre l'instant d'une journée les émotions véçues...il y a trente ans déjà.
jeudi 1 mars 2012
Boîtes à surprises (2)
Quand le menu du souper se transforme en discussion osée...
- Qu'est-ce que tu aimerais manger pour souper mon grand garçon?
- Des nounes au beurre Maman.
- C'est ton père qui va être content!!!
- Qu'est-ce que tu aimerais manger pour souper mon grand garçon?
- Des nounes au beurre Maman.
- C'est ton père qui va être content!!!
mardi 28 février 2012
J'aime, j'aime pas (3)
Plaisirs, déplaisirs, coupables, non-coupables, j'aime, j'aime pas...
J'aime... conserver mes vieilles brosses à dents.
Je conserve jalousement mes vieilles brosses à dents ainsi que celles des enfants. Non, je ne suis pas folle... du moins pas encore. Elles deviennent mes meilleures amies pour le nettoyage. Petites et souples, elles se glissent où les grosses brosses ne vont pas. Je ne pourrais plus m'en passer. Mon seul défi est de ne pas me tromper avec ma "vraie" brosse à dents qui elle traîne toujours un peu partout dans la maison. Parce qu'une maman de trois bébés aux couches, ça se brosse les dents quand elle peut et où elle peut. Quand ce n'est pas en accourant dans le salon pour sauver ma maison d'une catastrophe imminente, c'est dans la cuisine en faisant la vaisselle.
J'aime pas... le noir.
Je ne parle pas de la couleur. Non, celle là je l'aime bien: passe-partout, classique, indémodable, neutre. C'est plutôt la noirceur que je n'aime pas. Je suis incapable de dormir sans lumière parce que j'ai peur du noir. Voilà, c'est avoué! Lorsque j'étais célibataire et que j'habitais seule, je dormais toujours avec une grosse lumière. Mon pauvre mari qui adore le noir s'est résigné à dormir avec la petite lumière de la salle de bain. Parfois pour lui faire plaisir, j'essaie le-pas-de-lumière-du-tout. Si c'est moi qui ferme l’interrupteur, je cours jusqu'à mon lit pour être certaine de ne pas me faire attraper par je-ne-sais-pas-quoi. Je n'ai pas seulement peur du noir. J'ai encore peur des monstres que l'on pourrait trouver dans les garde-robes ou sous les lits. Lorsque les enfants ont peur c'est papa qui va à la chasse aux monstres pendant que maman reste cachée sous les couvertures. Mais chut, c'est un secret.
J'aime... conserver mes vieilles brosses à dents.
Je conserve jalousement mes vieilles brosses à dents ainsi que celles des enfants. Non, je ne suis pas folle... du moins pas encore. Elles deviennent mes meilleures amies pour le nettoyage. Petites et souples, elles se glissent où les grosses brosses ne vont pas. Je ne pourrais plus m'en passer. Mon seul défi est de ne pas me tromper avec ma "vraie" brosse à dents qui elle traîne toujours un peu partout dans la maison. Parce qu'une maman de trois bébés aux couches, ça se brosse les dents quand elle peut et où elle peut. Quand ce n'est pas en accourant dans le salon pour sauver ma maison d'une catastrophe imminente, c'est dans la cuisine en faisant la vaisselle.
J'aime pas... le noir.
Je ne parle pas de la couleur. Non, celle là je l'aime bien: passe-partout, classique, indémodable, neutre. C'est plutôt la noirceur que je n'aime pas. Je suis incapable de dormir sans lumière parce que j'ai peur du noir. Voilà, c'est avoué! Lorsque j'étais célibataire et que j'habitais seule, je dormais toujours avec une grosse lumière. Mon pauvre mari qui adore le noir s'est résigné à dormir avec la petite lumière de la salle de bain. Parfois pour lui faire plaisir, j'essaie le-pas-de-lumière-du-tout. Si c'est moi qui ferme l’interrupteur, je cours jusqu'à mon lit pour être certaine de ne pas me faire attraper par je-ne-sais-pas-quoi. Je n'ai pas seulement peur du noir. J'ai encore peur des monstres que l'on pourrait trouver dans les garde-robes ou sous les lits. Lorsque les enfants ont peur c'est papa qui va à la chasse aux monstres pendant que maman reste cachée sous les couvertures. Mais chut, c'est un secret.
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